Celle qui écrit un roman-piscine avec un concept musique

Photo par Markus Winkler sur Unsplash

Hello le monde !

J'espère que vous vous portez tous bien et que vous restez prudents, même en mode dé-confinement total ... Ce n'est pas parce qu'on peut sortir de chez soi boire des mojitos en terrasse que cette saloperie de virus s'en est allé. Loin de là. Cet été, sortez couverts et sortez masqués ;)

Bref, je suis venue vous parler de mon nouveau projet sur lequel je bosse depuis près de 2 mois maintenant. Ça avance plutôt bien, même si je ne suis pas productive tous les jours.

J'écris un roman.

Voilà, c'est dit. Pfiou !

C'est ce qui se cachait sous le hashtag #CinquanteNuancesdeJaune que je mets partout sur Facebook ces derniers temps.

Ça paraît super pompeux, maintenant que je l'ai écrit, là, sur le blog ... Bon, en même temps, je ne me revendique pas comme romancière ou grande écrivaine. Ce que j'écris, ce n'est pas du Françoise Sagan ou du Agnès Martin-Lugand ou du Balzac, hein.

Ce sera un petit "roman-piscine" à lire comme une série, une fois le cerveau posé à côté de soi à la piscine/plage/terrasse ou dans le canapé/hamac/lit. Un truc léger que je vais publier ici, au rythme d'un chapitre par semaine.

Ce ne sera pas édité en format papier ni en ebook. Donc vous n'aurez pas besoin de l'acheter, surtout en ce moment de crise. La seule contribution que je vais vous demander est de le commenter sur le blog ou ailleurs sur les réseaux sociaux (critiques constructives et éloges éventuels seront les bienvenus) et de le diffuser partout autour de vous si vous l'appréciez. Le reste est GRATOS !

Et ce roman a un concept particulier : il se lit avec un playlist pour une immersion totale. 

De quoi ravir les mélomanes comme moi, qui ont été élevés avec le répertoire américain. De grands classiques et quelques petites pépites méconnues en France, datant de 1970 à nos jours.

Ces chansons n'ajoutent pas qu'une musique de fond à l'histoire. Mises bout à bout, elles racontent une véritable histoire et apportent une ambiance, une lecture différente et complètent parfois les scènes. Et pour tous ceux qui connaissent les paroles, le sens de la chanson et parfois le contexte dans lequel elle a été écrite, vous la retrouverez tout ou partie greffée dans le chapitre.

J'ai d'ailleurs créé la playlist entière sur Deezer. Faut juste que je regarde comment la rendre publique.

30 chansons. 30 chapitres.

Pourquoi je me suis mise à écrire ? Pour faire comme bon nombre de mes consœurs blogueuses ou suivre la mode ?

Tout d'abord, la faute à ma boss. Comme tout le monde, j'ai dû prendre le reste de mes congés en mai, durant le confinement. Elle m'avait interdit de regarder mes dossiers qui me faisaient pourtant de l’œil, en pile dans mon dressing à la maison. J'avais ordre de prendre du temps pour me reposer, du temps pour moi. Pour occuper mon cerveau en ébullition, je me suis mise à écrire. Et il faut dire que quand je suis en vacances, j'ai le cerveau qui a la gastro.

La faute aussi au Comte de Joinville, à la Reine Mère et à ma collègue Mimie. Ces trois-là n'arrêtent pas de me dire de me lancer dans l'écriture parce qu'ils pensent que j'ai une chouette plume. Ça fait longtemps qu'ils m'exhortent à le faire, alors j'ai sauté dans le bain. Et puis, comme la Reine Mère est venue s'occuper gentiment des petits et de ma maison pendant 2 mois, je n'avais plus d'excuse.

La faute à mon amie Julie Giordano qui m'a donné trop envie. Elle m'a encouragée à coucher sur le clavier tous les mots qui se bousculaient dans ma tête et à soulager mon imagination débordante. Elle m'a dispensé tous ses bons conseils d'auteure talentueuse pour démarrer cette aventure. Mon cerveau hyperactif lui dit merci.

La faute également à ma vieille complice Rhyna la Mère Cane qui ne manque jamais de me chauffer, surtout quand j'ai des idées, même les plus extravagantes. 

Bref, j'écris un roman de gare.

Alors, prêt.e.s à me suivre ?

Prêt.e.s à faire connaissance avec Gwen, Nils, Livia, Aleksander et Julia ?

Et la cerise sur le sushi ?

Après l'écriture des 10 premiers chapitres, je me suis posée une question existentielle ou presque : faut-il une scène de sexe pour faire un bon roman chick-lit ? Les avis pris autour de moi tendent plutôt vers un oui. Une scène ou deux bien croustillantes, me dit-on dans l'oreillette. C'est là où ça va devenir compliqué ... #GROSdéfi

Je me suis rappelée qu'au lycée, j'avais échangé quelques Harlequin de ma mère avec ma copine Paulette qui habitait l'étage en-dessous. Du coup, je suis allée sur leur site pour voir si je pouvais leur piquer des idées plagier un peu ça se faisait encore ... bah faut dire que maintenant, ce n'est plus de la lecture pour petite fille !

Les temps ont bien changé, ma pauvre Lucette ... J'en suis encore tout choquée !

A très vite !

Sophie qui n'écrit que des conneries pendant ses vacances